NAME PENDING - Another Story

Spoiler:

Le jeune homme était assis sur son fauteuil, président une table vide. Il s'agissait d'une table de conférence, mais à part lui, personne ne se trouvait dans la pièce. Il régnait dans la pièce une ambiance pesante que la musique orchestrale baignant la pièce ne semblait pas apaiser. L'air semblait lourd et vicié. Mais cet état des fait ne semblait pas gêner outre mesure le jeune homme. Au contraire, il s'affala contre le dossier de son fauteuil, et croisa ses jambe, posant par la même occasion ses chaussures noires sur la table.

Il s'étendit légèrement, avant de relâcher les muscles de son cou, et de se laisser choir, d'un air volontairement provocateur. Il semblait contrarié. Tout devait suivre un plan prévu à l'avance, un plan qu'il avait mûris pendant de longues années, pendant que lui et ses semblables se terraient dans la boue, fuyant le regard condescendant des normaux. Mais plus le temps passait, et plus ses pertes s'accumulaient : il pensait qu'il avait coupé toutes chances de survies aux normaux, mais au final, il s'était fourvoyé. Oui, il venait de découvrir que la race humaine était sans doute plus difficile à éradique que n'importe quel cafard.

Il était contrarié, mais cela ne se voyait pas sur les traits de son visage. Il n'en revenait pas, et ne voulait pas le croire. Un de ses soldats lui avait remis un rapport qui ajoutait de plus belle à sa mauvaise humeur. Alors qu'il la croyait morte, Zwei était réapparu. Mais si le rapport s'était arrêté ici, ça aurait été bien plus simple : le rapport continuait...

Il pouvait y lire qu'elle semblait s'être accoquiné avec un groupe d'humain, et leur prêtait main forte afin de s'en prendre à ses hommes. Contrairement à tout les humains qu'ils avaient croisé jusque là, il s'était bien rendu compte que ses derniers lui poseraient quelques problèmes, puisqu'ils avaient déjà causé la mort d'au moins une vingtaines de ses soldats. Il ne pouvait pas se permettre d'en perdre encore plus, car il était aussi en guerre avec un autre groupe d'humain se faisant appeler les "Yakuza", et ses derniers puisaient encore plus dans ses ressources.

Zwei était une femme qu'il avait connu longtemps, et il n'aurait jamais imaginé la voir travailler avec des humains. Elle aurait dut être la bonne dernière à vouloir les aider, car elle était celle qui les detestait le plus. Alors pourquoi avoir soudainement retourné ça veste? Il ne pouvait pas le comprendre. Il avait beau cherché, mais il ne semblait pas trouver de raison valables.

Alors qu'il commença à froncer des sourcils, la porte de la pièce s'ouvrit en éclat, et un de ses semblables richement vêtu apparus. Il semblait préssé, mais son visage affichait tout de même un large sourire que énervait le jeune homme. Il ne voulait pas avoir de visite, mais il savait que si Tausend se trouvait là, c'était que quelque chose d'important se passait.

- Qu'y as-t-il? demanda-t-il visiblement irrité.
- Einz, nous avons un problème : depuis la défaite de Drei et son escadron face à une pogné d'humains, le moral est au plus bas. De plus les humains commencent peu à peu à reprendre leur territoire. Il va falloir que tu te décide à prendre une décision.
- Bien, convoque les numéro inférieurs à dix, nous tiendrons une réunion et prendrons une décision quant à la situation actuelle. tu est convié aussi, puisque tu devra nous aider à faire un choix, toi qui est le plus proche des humains.

Cela aurait dut sonner comme une insulte, mais Tausend souris de plus belle, et s'inclina, avant de partir.

Décidément, Einz ne l'aimait pas. Il voulait se débarasser de lui en même temps que des autres humains, lui qui était un modifié raté, un modifié ayant hérité de l'ésprit pervers et malsain des humains. Mais il ne pouvait pas : sa ressemblance avec les humains était un avantage pour l'écriture de plan d'action : sans lui, Einz et ses semblables n'auraient pas pus aller aussi loin.

Einz détestait vraiment ce rôle de chef. Il voulait tout plaquer, et aller simplement tuer tout les normaux qu'il rencontrait. Mais il savait que ce n'était pas possible : si il agissait de la sorte, personne n'aiderait ses semblables. Il soupira, avant de se lever soudainement, et de se diriger vers la radio qui diffusait la musique.