NAME PENDING - Chapitre 1

Spoiler:

L'homme portait une blouse de scientifique, alors qu'il regardait la scène de loin, en prenant des notes. Cela faisait des années qu'il travaillait sur ce projet. Il espérait que cette fois les choses allaient bien se passer, que le génome D allait enfin s'activer. L'avenir de ce projet en dépendait, après tout.

Las, il utilisa son doigt pour repositionner ses lunettes. Il n'avait pas beaucoup d'espoirs pour cette tentative : les résultats des deux participants avaient été plutôt bas lors des précédents tests. Il se demandait même comment ils avaient pus survivre jusqu'ici : pour lui ce n'étaient tout les deux que des expériences ratés.

Face à lui, deux enfants se faisaient face. Une jeune fille aux cheveux d’albâtres et aux yeux vert profond d'un côté, et un garçon aux cheveux noirs et aux yeux jaunes de l'autre. Tout deux avaient les oreilles anormalement pointus. Leur maigreur laissait pensait qu'ils ne se nourrissaient pas assez, et les pustules suintant qui commençait à apparaître sur le dos du garçon faisait comprendre qu'il ne vivait pas dans les meilleur conditions possible. Tout deux avaient les pieds attachés par des chaines elles même attachés au sol.

Ils se trouvaient tout deux à une extrémité d'une grande arène aux mur de fers. Les murs étaient tachés ci et là de taches de sang et de bout de chair en décomposition. Une odeur répugnante emplissait la pièce : un mélange d'odeur de pisse, d'excrément et de chair en décomposition.

La fille tremblait, sans doute de peur, alors que le garçon bavait et était pris de spasmes. L'homme savait que cette expérience ne servait à rien. L'issue était évidente.

Cet homme, qui semblait être un scientifique, posa son calepin sur la table face à lui, et pris la télécommande qui s'y trouvait déjà. Il soupirait. Il trouvait qu'il perdait son temps, alors il précipita l'expérience : il appuya sur le premier bouton de la télécommande, laissant entrer des hommes équipés d'Exosquelettes.

Ses derniers maîtrisèrent les deux enfants, en les plaquant aux sol, et leurs injectèrent à tout deux une sorte de sérum. Dans la tête de l'homme défila la formule chimique de l'agent pathogène qu'ils venaient d'injecter aux deux enfant. Ce dernier devait les rendre anormalement violent.

Les deux corps convulsèrent pendant trois minutes avant de se mettre à ce débattre, cherchant à se libérer de leurs fers. Une fois debout, ils cherchaient à se ruer l'un sur l'autre.
- A quoi rime donc cette mascarade? Finissons en au plus vite.... Que je puisse enfin m’intéresser à des vrai sujet de test. Pas comme ses ratés de newman de première génération.
Il appuya sur le second bouton, avant de commencer à parler dans le micro qui lui faisait face.
- Zwei, Fünfhundert, l'expérience va commencer, donnez-moi de bonnes donnés, ne vous retenez pas.
Il savait qu'il ne servait à rien de leur parler. Dans leur état actuel, leurs cerveaux étaient incapables de traiter les informations qu'il donnait. Mais il devait suivre le code malgré tout, donc il s'était tout de même exprimer.

Ennuyé, il appuya sur le dernier bouton de la petite télécommande. Ce dernier ouvrit les fers des deux sujets de tests, qui se ruèrent presque instantanément l'un sur l'autre.

Spoiler:

Les deux corps se rencontrèrent dans une étreinte douloureuse. Le garçon mordait la fille jusqu'au sang, alors que celle-ci lui griffait le dos, faisant éclater ses pustules. Les deux hurlaient, mais il était difficile de savoir s'il s'agissait de râle de douleur ou de colère.

Des centaines de scientifiques les observaient depuis l'autre côté des vitres blindées. Elle avait l'habitude maintenant, mais elle ne pouvait toujours pas comprendre l’intérêt de ses combats. Les scientifiques appelaient ça des expérience, mais pour elle ce n'était que des combats injustifié. Elle ne voulait pas y participer, mais elle savait qu'elle mourrait si elle se rebellait.

Le garçon la repoussa en hurlant. Il avait complètement perdu le contrôle. Elle pouvait le dire en voyant ses mouvement incompréhensible. Elle voulait y mettre fin rapidement, aussi, elle se rua à nouveau sur lui.

Le garçon continuait à battre l'air de ses bras, alors qu'elle lui fit un croche patte, et le retint de sa main droite au sol. De sa main libre, elle chercha à lui donner un coup vertical qui lui transpercerait normalement la cage thoracique.

Mais son coup rata, car le garçon se décala, et ses ongles se brisèrent contre le sol métallique. Elle ne ressentait pas de douleur, ça faisait longtemps qu'elle ne ressentait pas la douleur, mais le son des os de ses doigts se brisant sur le sol la choqua.
- Hug, fait chier !

Elle recula rapidement pour éviter le coup de poing que son adversaire tenta de lui donner. Mais ce ne fus pas assez vite : au lieu de le recevoir en pleine tête, elle le reçut dans les côtes. Certaines se brisèrent et en s'enfonçant appuyèrent sur les poumons de la jeune fille, les vidant ainsi de leur air. Elle suffoqua quelques secondes, le temps que l'air revienne dans ses poumons et repoussent ses côtes. Elle n'avait pas mal, mais elle avait toujours besoin d'air.

Elle attendit le prochain coup qu'elle arrêta sans trop de mal, et brisa le bras du garçon. Ce n'était pas la première fois qu'elle faisait ça, mais à chaque fois, le bruit d'os se brisant la dégouttait. Elle n'arrivait plus à savoir combien des siens elle avait tué, mais au moins, elle était toujours en vie.

Elle esquiva les coups maladroits de son adversaire, avant de lui donner deux coups de poings, un dans le ventre, l'autre dans le visage. Elle entendait encore le bruit des os se brisant. Elle se demandait pourquoi, lorsqu'elle recevait ses injections, les os de ses adversaires devenaient si facile à briser. Et pourquoi ses adversaires perdaient-ils toujours leur capacité à raisonner? Elle ne s'en plaignait pas car sans ça, elle serait morte depuis longtemps.

Elle leva là main, et cette fois, le garçon n'esquiva pas. Sa main traversa la chair comme s'il ne s'agissait que d'eau. Le sang gicla sur le visage impassible de la jeune fille. Lorsqu'elle retira sa main, elle remarqua qu'un drôle d'organe semblable à une pompe se trouvait autour de sa main. Elle ne savait pas encore qu'il s'agissait d'un cœur.

Elle retira le cœur de sa main, et le jeta au sol, avant de se tourner vers le scientifique qui gérait l'expérience. Elle aimerait bien lui faire connaitre le sort du garçon. Elle voudrait bien le venger, en tuant ce normal. Elle n'avait qu'une envie, c'était de le tuer, puis de fuir de ce lieu où elle devait tuer ses semblables pour survivre.

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