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Messages : 1781 Points : 5298 Réputation : 95 Date d'inscription : 09/05/2015 Age : 31 Localisation : Quelque part entre ciel et terre
Sujet: NAME PENDING - Prologue Ven 26 Juin - 23:34
Après la fin de la première saison, j'ai décidé de changer le nom de ma nouvelle saison. (Because j'aimais pas le nom que j'avais donné à la première saison en fait).
Du coup, comme d'habitude attendez vous à une histoire cheap et pas bien intéressante à suivre !
NAME PENDING (Prologue) :
Spoiler:
Wintersun - When Time Fades Away :
L'air était vicié d’effluves nauséabondes. Des odeurs de sueur, de sang, de chair brûlée, de moisissure. La pièce était en ruines, si l'on faisait exception du lit et d'une commode qui par miracle tenaient encore en un seul morceau.
La jeune femme ne savait pas du tout ce qui s'était passé dans cette pièce, mais elle ne cherchait pas non plus à le savoir. Elle observait, depuis son lit, la jeune femme qui se tenait à côté d'elle. Elle ne savait pas de qui il pouvait bien s'agir, mais elle savait qu'il s'agissait d'une des personnes qu'elle avait tenté de tuer.
Elle ne comprenait pas pourquoi cette femme avait bien voulu lui venir en aide. Elle devait avoir une arrière pensée, se dit-elle, alors qu'elle commençais à récupérer l'usage de ses sens.
Lorsque sa vue s'habitua à la faible luminosité de la pièce, elle commença à scanner la pièce du regard : il s'agissait d'une simple chambre dont les murs étaient fissurés, en de nombreux endroits, et assez mal entretenus. Il y avait une plante dans un coin qui poussait depuis ce qui semblait être les restes d'un pot en terre cuite.
La jeune femme reposa son regard sur l'inconnue, et tenta de se lever. C'est à ce moment qu'elle se rendit compte qu'elle était attachée au lit. Cela ne la choquait pas : les humains normaux avaient toujours agit ainsi face à leurs différences.
Spoiler:
Wintersun - Darkness & Frost (Symphonic Cover) :
La voyant se débattre, l'inconnue lui fit signe de se calmer, avant de partir en courant.
La jeune femme se demanda si elle parlait anglais? C'était la seule langue que les chercheurs avaient daignés lui apprendre. D'ailleurs, c'était la seule chose qu'ils leurs avaient appris : après leur avoir donné la vie, ils les avaient abandonnés, pour se livrer à d'autres expériences.
Si Eins ne leur avait pas montré qu'ils pouvaient s'échapper par les égouts, les chercheurs les auraient tous exterminé jusqu'au dernier, comme ils avaient tué ceux qui ne leurs avaient pas donnés de résultats suffisants. Elle détestait les normaux, mais ce qu'elle détestait plus que tout, c'était bien les chercheurs.
Bien que tous n'étaient pas forcément d'accord avec Eins, elle était forcé de reconnaître qu'il était le seul à vraiment chercher à sauver les siens. Certains espéraient que les normaux accepteraient leur différences, et cherchèrent donc à leur demander leur aide.
Mais aussitôt se présentèrent-ils qu'ils furent retournés aux chercheurs. Inutile de parler de leur sort : ils furent tous tués.
Depuis, elle savait qu'il ne fallait pas faire confiance aux normaux : ils mentaient comme ils respiraient et prenaient un malin plaisir à les torturer. Mais le comportement des humains qui l'avaient recueillis ne semblait pas suivre cette manière de penser : pourquoi ne l'avaient-ils pas tué directement? Cherchaient-ils des informations sur Eins? Espéraient-ils en obtenir d'elle, après l'avoir sauvé?
Lorsque la porte s'ouvrit à nouveau, un homme physiquement affaibli et la jeune femme de la dernière fois entrèrent. L'homme avait un regard sombre. Les deux nouveaux venus s'approchèrent du lit auquel elle était accrochait. Elle ne le connaissais pas, mais il ne lui fallut pas plus d'une seconde pour savoir qu'elle n'allait pas l'aimer.
Il semblait avoir peu mangé ses derniers jours, ses cheveux mi-longs étaient tout ébouriffés, ses yeux marrons n'avaient pas la moindre étincelle de vie, sa barbe non entretenue était dru. L'homme tenta d'esquisser ce qui ressemblait à un sourire, avant de commencer ce qui s'annonçait comme un interrogatoire : - Enchanté, je me nomme Rhist, et toi, qui est-tu?
On sentais dans son accent que l'anglais n'était pas sa langue natale, mais au moins elle comprenait ce qu'il disait, ce qui n'était pas le cas des normaux qu'elle avait rencontrée dans les rues de Tokyo.
Elle lui lança un regard de défis. Mais ne parla pas, elle ne voulais pas parler à un humain. Encore moins à un humain si suspect.
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