NAME PENDING - Chapitre 2

Spoiler:

Elle observait l'homme qui la regardait sans rien dire. Son sourire sans vie l'effrayait : ses yeux fatigués et ses lèvres légèrement plissés ne lui plaisaient pas, elle voulait partir loin de cet homme effrayant, elle voulait retrouver Einz.

Elle trouvait le silence pesant. Elle voulait fuir, mais ne pouvais pas. Elle décida donc de jeter un regard plein de haine à Rhist, mais celui-ci rigola légèrement. Ce n'était pas vraiment la réaction à laquelle elle s'attendait. Ce Rhist lui tappait vraiment sur les nerfs.
- Allons, ne me dit pas que mes amis t'on coupé la langue? Je ne te demande pas grand chose, dit moi juste quel est ton nom, ce n'est pas une information si importante que ça, quand même?
- Je n'ais pas à te parler que ce soit à toi ou a qui que ce soit d'autre, répondit-elle visiblement irrité.
Le sourire de Rhist gagna en intensité : on pourrait presque dire qu'il était heureux. Mais elle compris vite qu'il ne faisait que se moquer d'elle. Elle le trouvait vraiment insupportable.
- Bien, au moins tu semble avoir délier ta langue. Pendant un moment, je me demandais si tu ne l'avais pas perdu.
- Tue moi, qu'on en finisse, normal ! Je ne te donnerais aucune information sur mes semblables.
- Bien, au moins tu acceptera donc de te présenter dans ce cas, insista Rhist.
La jeune femme à côté de lui pouffa lorsqu'il lui parla dans une langue qu'elle ne comprenait pas. Étaient-ils en train de se moquer d'elle? Elle ne supportait pas cette situation.

Lorsqu'il eu fini de parler dans cette étrange langue qu'elle n'avait jamais entendue, il se tourna vers elle à nouveau. Elle devina qu'il allait encore lui poser la même question, ce qui commençais légèrement à l'énerver. Elle se demanda si il lui lâcherait la grappe si elle lui répondait.
- Alors, quel est ton nom?
- Zwei, répondit-elle sans conviction.
- Zwei alors. Drôle de nom. Sait-tu pourquoi on t'as donné ce nom?
- Non, je ne sais même pas ce que ça veux dire. De toute manière, je déteste ce nom que vous autres m'avez donner !
L'homme ne semblait pas comprendre. Bien sûr qu'il ne pouvait pas comprendre : il ne faisait pas partis des scientifiques qui étaient à l'origine de tout les maux de la jeune fille. Mais il restait humain, elle devait s'en méfier tout de même.
- Ton nom, c'est de l'allemand, ça signifie deux. Tu dit donc que ce sont des humains qui t'on donné ce nom?

Elle claqua de la langue. Elle ne voulait vraiment pas parler, mais le sourire de Rhist l'énervais, et dans sa colère, elle n'arrivait pas à contrôler sa langue. Elle avait remarqué que les humains avaient toujours été plus doué qu'eux autres, les modifiés, pour mentir.
- Je vois, ils ne nous considéraient donc réellement que comme des rats de laboratoires, ils ne voyaient pas même l’intérêt de nous donner un nom... Quelle bande d'enfoirés ! On a bien fait de commencer à vous tuer !
- Allons, allons, calme toi. Je ne sais rien de toi ou de ton passé, mais je ne suis en rien responsable de ce qui a bien pus t'arriver.
Un silence s'installa. Elle ne savait pas comment lui répondre. Il ne mentait pas, mais elle ne pouvais accepter ses paroles : les normaux l'avait trop fait souffrir pour ça.

Spoiler:

Rhist revint, seul cette fois, deux heure plus tard. Il portait un plateau sur lequel était disposés une assiette de légumes, surplombée d'un steak, un verre d'eau et des couverts.

Contrairement à sa première visite, son visage avait pris des couleurs, et son expression était moins effrayante. Cependant, elle se méfiait toujours de lui : c'était toujours un normal, qu'il soit moins effrayant ou plus, elle ne pouvait tout simplement pas lui faire confiance.
- J'ai enfin pus manger, ça faisait cinq jours que je n'avais rien pris, je croyais que j'allais mourir. Enfin bon, toi aussi ça fait trois jours que tu n'as pas mangé, n'est-ce pas? Tu dois avoir faim?
- Non, ça fait 7 jours, mais nous autres, les modifiés avons plus de facilité à survivre dans des conditions extrêmes. Vous êtes si faibles, vous autres, les normaux.
Bien qu'elle voulait se montrer dédaigneuse, elle remarqua qu'au lieu d'arborer une expression énervé, Rhist lui montrait un beau sourire narquois. Elle ne comprenait pas, ce qui pouvait bien se passer dans sa tête. Elle le trouvait étrange, et énervant.
- Dans ce cas, tu n'aura pas besoin de te nourrir? Je peux repartir avec ce plat?
Elle ne sus comment réagir. Après ses paroles, elle n'osait pas dire que malgré tout, elle était tout de même affamée. Du coup, elle se tue, mais il dut voir sur son visage qu'elle était troublé, car il pris les devant.
- Ne t'en fais pas, nous n'allons pas te laisser mourir de faim. Tient, mange donc à ta faim.
Joignant les mots à la parole, Rhist déposa devant elle le plateau, avant de sortir une clé, avec laquelle il libéra les mains de la jeune femme.

Heureuse de cette nouvelle liberté, elle chercha à se redresser immédiatement, mais la fatigue et ses blessures la rappelèrent à l'ordre. Elle chancela, et manqua de tomber tête la première. Rhist regarda, visiblement amusé, alors que Zwei se redressait difficilement.
Comme tout les modifiés, elle avait un fort orgueil, alors avoir montré un tel aspect de sa personnalité à un normal l’énerva. Cependant, avant de commencer à ce maudire, son ventre la rappela à l'ordre. Elle se rua donc sur le plat, sans une pensée.
C'est après avoir englouti la moitié du plat qu'elle commença à se demander s'il n'avait pas mis quelque chose dans le plat. Elle lança donc un regard méfiant à Rhist, qui l'observait en silence. Elle n'aimait vraiment pas ses normaux.

Lorsqu'elle eu fini, Rhist pris le plateau, et s'en alla, sans dire un mot de plus.

Lorsqu'il fus parti, sans attacher à nouveau ses bras, soit dit en passant, Zwei s'allongea, et commença à chercher un plan pour s'enfuir, et retrouver Einz. Mais elle avait beau cogiter, rien ne lui venait à l'esprit, tant qu'elle aurait les jambes scellé, elle ne pourrait pas s'enfuir.

Alors qu'elle s’apprêta à abandonner, la porte s'ouvrit, laissant entrer la jeune femme blonde aux yeux bleu qui l'avait accueillit à son réveil. C'était elle aussi une normale, mais elle était moins effrayante que ce Rhist.
- Bonsoir Zwei, je m'appelle Baki. C'est moi qui t'ais soigné après que tu ais reçut une balle de Yuuko, on m'as chargé de te surveiller et d'essayer de te tirer des information.
- Peut importe, tue-moi tout de suite, car je ne vous révélerais rien, répondit Zwei visiblement en colère.
- Tu semble bien en colère, je devrais peut-être te "calmer" un peu avant de continuer cette discussion !
Le visage de Baki changea du tout au tout. On pouvais lire dans les lignes de son visage une perversion sans bornes, et une envie hors norme. Zwei commença à réviser son jugement : finalement, elle avait plus peur de cette femme que de Rhist.

Zwei recula le plus possible, alors que Baki s'approchais lentement, un sourire pervers sur les lèvres.

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