NAME PENDING - Chapitre 4

Spoiler:

Un de ses modifiés se trouvait face à eux. Il tenait un fusil mitrailleur, et le pointait vers eux.

Zwei voulait rire, mais se retint. Ce n'était pas un rire heureux, ni même un rire triste qu'elle voulait faire résonner dans la nuit noire. C'était un rire d'incompréhension, elle ne comprenait pas pourquoi, alors qu'elle s'était avancé vers lui, pourquoi il avait levé son arme, et visait son torse à elle, et non celui des normaux qui se trouvaient derrière elle...

Elle avait finalement réussi à quitté la chambre dans laquelle ils la retenaient jusqu'à maintenant. Elle espérait pouvoir fuir et parler à Einz de ses humains qui s'étaient armés, et cherchaient à fuir le pays. Mais alors qu'elle voulait encore aider la cause de son bienfaiteur, pourquoi cherchaient-ils, ses compagnons d'armes, à l’empêcher de l'aider?

- Qu'est ce que ça signifie? Tu le vois bien, à mes oreilles, je suis une des vôtres !
- Qu'est-ce que ça change? Je suis les ordres d'Einz : si l'un des nôtres est capturé par des humains, nous devons l'abattre, qui qu'il soit ! Ne le prend pas personnellement...
- Qu'est-ce que tu raconte... Je n'ais jamais entendu parler de tels ordres...
- C'est normal, c'est après qu'un des nôtres nous ait il y a une semaine de cela qu'il a fait passé ce message.

Zwei ne comprenait pas.

Elle ne comprenait pas pourquoi un des leurs pouvait bien les trahir. Pourquoi l'un des leurs pouvait bien prendre le parti des normaux, après tout ce qu'ils leurs avaient fait subir. Mais elle voulait toujours venir en aide à Einz, alors elle ne pouvait pas mourir ici. Elle devait sauver sa peau, mais elle savait que pour les siens, les ordres de leur commandant étaient plus important que leurs vies.

Pendant qu'elle cherchait dans sa tête un moyen de s'en sortir, elle perçut un échange entre Rhist et Baki. Ce dernier semblait avoir compris la situation dans laquelle ils se trouvaient, mais son ton nonchalant ne semblait pas coller avec la situation.

- Alors, que se passe-t-il? Je n'ais pas tout compris, demanda Baki alors qu'elle commença à retirer les piques qu'elle avait caché dans ses vêtements. Mais on dirais que ça ne se passera pas aussi bien que prévu, non?
- Bien sûr, tu devine bien que les négociation son tombé à l'eau. Je me disais bien que ça ne se passerais pas comme prévu, ceci dit, ce serait triste de la laisser mourir, non?

Elle se tourna, alors que Rhist tapa bruyamment dans ses mains. Au bout de son deuxième deuxième clappement, une détonation retentit.

Elle vis le sourire machiavélique dessiné sur le visage de Rhist, alors qu'il montrait maintenant du doigt le bâtiment en ruine à l'est.

Le bruit venait du des grava qui se trouvait devant le bâtiment effondré à l'est. Une chevelure d'un rouge incandescent dépassait de la pile de grava, et tenait un pistolet dirigé grossièrement dans la direction de Zwei. Bien entendu, elle devina au cri de douleur qui suivit qu'elle n'était pas la cible de ce coup.

Le modifié qui se trouvait derrière elle s’effondra, alors qu'un filet de sang s'écoula d'un trou qui s'était formé à l'impacte sur le côté droit de sa tête. Sans doute avait t'il paniqué en entendant les applaudissement de Rhist, et pendant qu'il cherchait autour de lui, avait t'il reçut la balle ici.

Mais Zwei compris une chose, et commença à se mordiller la lèvre inférieur.

- Allons, ne soit pas si surprise, tu devais bien savoir que nous ne te ferions pas confiance si facilement. Et puis, il fallait bien que nous ayons une solution de sortie, répondit Rhist tout en s'approchant lentement un petit sourire narquois au coin des lèvres.
- Quand bien même, dès le début, tu n'avais pas confiance en moi... Et combien êtes vous? Je pensais que vous n'étiez que trois ou quatre?
- Non, nous sommes bien plus nombreux, je te présente Yuuko au passage.

La jeune femme aux cheveux rouges s'était déjà rapproché, et tendait sa mains vers Zwei, qui l'ignora et gardait un regard empli de haine sur Rhist.

Elle lui en voulais, mais elle s'en voulais encore plus : elle avait été persuadé qu'ils allaient lui faire confiance, mais elle aurait dut savoir que des normaux ne feraient jamais confiance à une mutante. Elle s'en voulait donc d'avoir crus qu'après ses quelques jours à leurs coté, ils auraient appris à lui faire confiance.

Elle poussa un soupir, et remontra son visage impassible. Malgré tout, elle voulait toujours retrouver Einz, et lui montrer sa bonne fois.

- On dirait qu'elle ne m'aime pas beaucoup, lacha Yuuko un peu vexée.
- Baki, je te l'emprunte quelques secondes... Tu te rappel ce qu'on avait convenu tout à l'heure?
- Pas de problèmes, répondit Baki d'un ton ironique, mais l’abîme pas trop, je dois encore faire "joujou" avec plus tard !

Malgré le ton ironique qu'elle avait pris, le dernier commentaire de Baki fis couleur une sueur froide le long du dos de Zwei. Elle se souvenait de manière impérissable de la première fois qu'elle avait fais face à Baki, bien qu'elle tentais d'oublier ce souvenir traumatisant.

Alors qu'elle cherchais tant bien que mal à se débarrasser de ce mauvais souvenir, Rhist l’amenait à l’écart, alors que ses deux compagnonne retournaient en direction de leur repère.

Lorsqu'il se fut assuré que celle-ci ne pouvaient pas les entendre, il se tourna vers Zwei, en montrant toujours se sourire qu'elle détestait tant.

- Alors, parlons un peu, ma chère.
- Que veux-tu? Tu vois bien qu'il n'as pas voulus m'écouter, je ne vous suis plus d'aucune utilité maintenant, répondit Zwei d'un air ennuyé. Qu'allez-vous faire de moi maintenant?
- Pour le moment, rien. Tu vas juste gentillement nous suivre. Et lorsque les autres seront partis, j'exaucerais ton vœux.
- De quoi parle-tu? Je n'ais pas vraiment de vœux ou quoi que ce soit du genre.
- Allons, je sais que tu veux à tout pris aller voir Einz, n'est-ce pas? C'est le chef de votre opération, non?

En entendant le nom familier, Zwei se cabra, et dévisagea d'un regard surpris Rhist. C'était sans doute la dernière personne a laquelle elle aurait voulut donner cette information. D'ailleurs, elle n'avais jamais dit un seul mot ni à lui, ni à ses compagnons, elle se demanda donc d'où il pouvait bien tirer cette information.

La voyant troublé, il rigola légèrement, avant de répondre, avec un ton sarcastique.

- Tu devrais faire attention à ce que tu dit quand tu dors. C'est Baki qui t'as entendu prononcer son nom pendant que tu dormais. Bien entendu, je lui ais fais croire qu'il s'agissait de ton amoureux, tu n'as pas a t'en faire, de ce coté là.
- Pourquoi a-tu pensé en premier lieux à notre chef?
- Ça, c'est en partie à cause des récit de ta première interaction avec Baki. J'avais du mal à t'imaginer en couple, pour une obscure raison, quand elle nous en a parlé.
- Et pourquoi cache tu cette information, assez importante tout de même, à tes amis?
- Car depuis le premier jour, j'avais envie de rencontrer votre chef. Cependant, j'aimerais bien m'assurer de la sécurité de mes amis avant de chercher à rencontrer cet homme. Et j'ai l'intime conviction que tu pourra m'aider dans mon entreprise.
- Tu peu toujours rêver...
- Je pense que tu devrais réfléchir : je suis un vil humain, si tu me laisse le rencontrer sans ta surveillance, qui sais ce que je pourrais bien lui faire subir, répondit Rhist affalé sur une pile de gravas.

Elle savait qu'elle allait le regretter, mais elle voulait tout de même retrouver la personne qui l'avait sorti de ce cauchemars... Même si elle savait maintenant que le retrouver équivaudrait à signer son arrêt de mort.

Elle accepta donc l'offre que lui offrait l'être abjecte qui lui faisait face. Au final, elle se disait qu'il allait de toute manière mourir en cours de route, vu la supériorité numérique des siens.

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Spoiler:

- Pourquoi a-tu proposé une telle-chose à Rhist lorsqu'il est venu tout à l'heure, demanda Baki.

J'écoutait la discussion d'une oreille distraite. Je savais qu'elle voulait juste s'enfuir. Non, plus exactement, nous en étions tous convaincu. Mais pour cette fois, nous avions décidé de jouer le jeu : Lors d'un de ses rondes, Gajeel m'avais notifié d'une information intéressante. En effet, les prisonnier des humains devaient tous être exécuté, il avait vu une de ses exécution se passer sous ses propres yeux.

Alors, l'idée d'utiliser son rang élevé n'allait pas vraiment l'aider. Mais cela pouvais jouer en notre faveur : si elle était suffisamment ébranlé par cette information, nous parviendrons peut-être à l'amener à nous aider à nous enfuir.

Je savais qu'il y avait aussi la possibilité qu'elle admette son sort, et cherche tout de même à nous mettre des bâton dans les roues. Mais j'avais bien vus qu'ils n'avaient pas eu un entrainement militaire, sinon nous serions déjà morts depuis longtemps. Donc, j'avais bon espoir.

- Je me disais que vous n'étiez finalement pas si terrible que cela. Je pourrais vous aider à fuir, en vous faisant passer devant mes camarades pour des prisonniers de guerre.

Bien entendu, elle ne le savais pas, mais nous savions déjà qu'ils ne cherchaient pas à faire de prisonnier, c'était cette information qui m'avait mis la puce à l'oreille, mais bien entendu, je me tu, et joua le jeu.

- Personnellement, je serais tenter d’accepter, mais il nous est difficile de te faire confiance, répondit Nightmare.
- Je ne vous force pas, mais quitte à avoir un prisonnier, autant qu'il serve à quelque-chose, répondit Zwei se forçant visiblement à sourire.

Je n'aimais pas vraiment ce sourire forcé, mais je me retint de le faire savoir, sinon le plan que nous avions mis en place la veille tomberait à l'eau. Je devais donc jouer le jeu et tenter d'agir de la manière la moins agressive possible.

- Tu as bien raison, cependant, tu permettra que nous fassions un test avant toute chose? Nous te libérerons, et si tu reviens dans trois jours, nous accepterons ton offre, proposais-je.
- Je vois... Mais qui te dit que je ne chercherais pas à fuir?
- Franchement, que tu revienne ou que tu fuis, ça revient au même pour nous : nous ne resterons pas ici, mais nous surveillerons les lieux, grâce aux caméra que Jakylla a installé hier, ainsi il ne servira à rien de nous trahir. Et si tu ne reviens pas, cela fera une bouche de moins à nourrir : c'est toujours ça de gagné, vu l'état actuel de nos vivres.

Comme je venais de le dire, nous ne pouvions nous permettre de supporter un poids mort plus longtemps, alors ce plan, quel qu'en soit le résultat était le plus pratique pour nous. Mais si elle revenais, nous devrions utiliser Yuuko, Gajeel et Yami qu'elle n'avait jamais rencontré afin de nous aider à déjouer son plan.

Franchement, je fus surpris qu'elle revint au bout de trois jours, je pensais qu'elle allait en profiter pour retourner chez ses "amis". Mais elle revint, ce qui me fis penser qu'elle devait vraiment nous en vouloir pour une raison qui m'échappait.

En attendant, elle nous emmena, moi, Baki, Chi et Nightmare. Et voila que nous nous retrouvions face à ce mutant.

Je savais déjà comment les choses allaient se passait. Je regarda vite autour de nous pour m'assurer qu'il était bien seul, et m’apprêta à exécuter le signal pour que Yuuko agisse.

Je soupira : pourquoi n'avait-elle pas profité de ses deux jours pour prendre des informations sur l'état de son armée... Elle pensait sans doute que cet homme était son allié, et qu'il allait seulement nous tuer...

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