Phenomenon D-999 - Survivre - Chapitre 3

Spoiler:

Le petit groupe était revenu le plus rapidement possible à leur planque. En rentrant, Baki fut surprise, mais heureuse de retrouver Yami. Ce dernier était revenu pendant leur absence et avait jugé bon de ne pas bouger.

Sans trop attendre, Baki réquisitionna une des chambre de l'ancien hôtel, et demanda à Jakylla de déposa la jeune femme blessé sur le lit. Yami l'accompagna, ce qui rassura Baki.

La jeune femme avait reçut une balle qui s'était fiché entre deux de ses côtes. Le sang coulait toujours abondamment de la plaie, et la femme commençait à avoir du mal à respirer. Heureusement qu'ils s'étaient fait attaquer alors qu'ils étaient proche de leur planque, car sinon elle serait déjà morte pendant le trajet.

Baki pris donc les devant et retira soigneusement les vêtement de sa patiente, et examina la blessure. Cette dernière ne semblait pas avoir touché de point vital, mais il fallait quand même retirer la balle et mettre fin à l’hémorragie. Il lui parut évident que les prochaines heures allaient être éprouvantes, mais Baki ne désespéra pas, après avoir vu tout ses gens mourir, elle était heureuse de pouvoir sauver une vie.

Elle se tourna donc vers Yami, et lui donna un ordre :
- Tu était bien parti chercher des fourniture médicales quand tu t'es séparé des autres, n'est-ce pas? Ramène-moi donc tout ce que tu as-put trouver, on a une vie à sauver !
- Très bien, je serais de retour en moins de deux secondes ! répondit Yami, visiblement sûr de lui.
Sans dire un mot de plus, ce dernier se rua hors de la pièce à toute vitesse. Baki était heureuse qu'il soit présent, car elle n'avait jamais suivit de cours de chirurgie. Elle espérait que lui en avait déjà vus.

Spoiler:

Yuuko ouvrit la porte qui menait au toit, et découvrit Jakylla. Ce dernier était assit de l'autre côté de la grille à moitié effondré qui devait servir à empêcher les gens de tomber. Il regardait le ciel d'un air mélancolique.

Elle savait qu'il avait dut tuer plusieurs personnes depuis qu'il était ici, et c'est pourquoi elle voulait lui servir de soutient psychologique.

Elle s'approcha donc de lui, et s'assis sur le rebord, à coté de lui.
- Jakylla... Tu va bien? Tu a l'air fatigué...
- Que veut-tu que je te dise? Avant-hier nos amis sont revenu avec Rhist enchainé, clamant qu'il aurait tenté de tuer Chi. De plus, nous avons cette femme qui a failli nous tuer qui ne semble pas vouloir se réveiller. Et ne parlons pas de mon épaule qui me fait encore un mal de chien.
- Je...
Yuuko ne savait pas vraiment quoi dire. Mais elle soupira et pris la main de Jakylla. Elle la serra avec conviction, espérant que cela l'inspirerait, et lui donnerait les mots à même d'aider son ami.
- Je ne peux pas faire grand chose, mais je suis sûr que tout se calmera. Il est impossible que les choses restent ainsi encore longtemps.
- Peut-être, tu as sans doute raison, répondit Jakylla, sans grande conviction.

Pendant ce temps là, Yami venait de me retirer mes fer.

Cela ne faisait que quatre jours que je les avais, mais la sensation de liberté qui suivit leur retrait me parus anormale. Je m'étais habitué à la sensation du métal froid sur ma peau, à l'odeur de rouille qui en émanait. J'était peut-être bien atteint psychologiquement.
- Alors, comment te sens-tu? Le traitement fonctionne-t-il? Demanda Yami, alors que je me massais les poignets.
- Sans doute, je n'ais pas fait de rechute depuis hier. Mais bordel, qui est ce type? utiliser une arme chimique sur Tokyo... A quoi peut-il bien penser?
- Oublie un peu ça pour le moment, et prend ta dose du jour. Je ne voudrais pas que tu face une rechute, et qu'on ait à nouveau à t’enchaîner.
Je rigola. Je savait qu'il était sérieux, mais j'étais heureux qu'il ait toujours cru en moi. J'avais toujours eu confiance en lui, et on dirait que le contraire était toujours vrais. Il avait réussi à trouver le mal qui m'avait rongé et la raison pour laquelle j'avais tenté de m'en prendre à Chi. Sans lui, Gajeel m'aurait sans doute tuer.
- Tout de même, ou a t'il pus trouver une arme datant de la guerre froide? Demandais-je.
- Bonne question... Je n'en sais rien, mais on ne le saura que lorsque cette femme se réveillera.
- Tu parle de notre belle au bois dormant? Je me demande bien à quoi elle ressemble.
- Tient, tu serait donc passé en mode prédateur?
- Bien sûr, bien sûr... Mais dit-moi, comment s'appel cette "maladie" que j'avais? demandais-je, alors que je commença à m'étirer.
- Ton état était connu sous le nom de "Phenomenon D-999.

Baki regardait la femme endormis.

Après l'opération, elle lui avait mis une camisole de force artisanale, et avait attaché et bras et jambes aux pieds du lit. Elle ne voulait pas que la jeune femme puisse s'enfuir pendant leur sommeil.

Baki était subjuguée par leur captive : Elle avait de long cheveux blonds, presque blancs. Il était tout de même dommage qu'ils soient souillés par le sang et la crasse dut à leur combat. Elle avait aussi la peau tellement lisse qu'a première vue, on aurait cru qu'il s'agissait d'une poupée de porcelaine. Ses traits étaient aussi très fins. Baki se dit qu'elle devait avoir un certain succès.

Mais son point le plus facilement notoire était ses oreilles pointu. Elle n'en avait jamais vus d'aussi pointus.

Son visage inspecta son visage une dernière fois... Ses yeux verts...

Baki sursauta en voyant les yeux entre-ouverts de la jeune femme.

Elle s'était réveillé, ce qui signifiait qu'ils allaient bientôt pouvoir l’interroger. Enfin, ils allaient pouvoir en apprendre plus sur les événements récents, et sur le sort qui leur était réserver !

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