NAME PENDING - Missing Link

Spoiler:

Baki était fatigué, épuisé mais en vie. Elle regardait à droite : Zwei dormait tranquillement sur le bitume, à coté d'une bite d'amarrage qui retenait la carcasse d'un navire.

Elle soupira, car les derniers affrontements l'avait fatigué, mais aussi car la situation au sein du groupe c'était bien détérioré. Tout ça à cause de mon comportement, et de mes cachotterie que j'entretenais avec Zwei. Elle n'osait pas me poser la question, bien qu'elle savait pertinemment ce que je souhaitais faire. Elle était tiraillé entre deux choix : soit rentrer et retrouver sa famille, soit risquer à nouveau sa vie pour aider son ami.

Le ciel était sombre, mais les cheveux de Zwei semblaient émettre de la lumière. Baki voulais lui caresser les cheveux, mais se retint, elle ne voulais pas vraiment la réveiller. Au début, elle ne l'aimait pas trop : c'était l'une de ceux qui avaient essayés de la tuer, elle et ses amis. Mais depuis, elle semblait être devenu mon amie, et du coup, elle voulais au moins lui donner une chance, par respect pour son ami, moi.

Derrière Baki retenti un claquement métallique. Baki se tourna, alors que la jeune femme à ses cotés se réveilla difficilement. L’entrepôt délabré qui se trouvait dans son dos contenait le bateau qu'ils avaient trouvés, et qu'ils avaient commencé à réparer. Sa grande porte grinçait maintenant pour permettre à l'un de ses amis de sortir. Elle se demanda de qui il pouvait bien s'agir? Serait-ce Chi? Serait-ce Gajeel? Quelqu'un d'autre?

Elle patienta pour voir qui allait arriver, et montra un léger sourire gêné lorsqu'elle me reconnu. Depuis que j'avais fais mon choix, elle s'était bien rendu compte que je lui cachais quelque chose. Depuis elle avait beaucoup de mal à me parler.

Je m'assis à coté de Zwei, en lui ébouriffant les cheveux, avant de regarder la mer. J'étais calme, et décidé. Mais j'avais aussi peur de leur annoncer mon projet. Je savais que c'était une idée stupide et suicidaire, mais j'y tenais vraiment.

- Bon, j'en ai marre de ce silence ! Grogna Baki, alors qu'elle donna un petit coup à Zwei.
- De quoi veut-tu parler? Je suis tout ouïe ! Répondis-je.
- Arrête de faire l'innocent, tu sais très bien de quoi je parle !
- De quoi?

Je voulus rigolé, mais le visage sérieux de mon amie m'en empêcha. Son expression était relativement complexe, je pouvais y lire de la colère, mais aussi de la déception. En la voyant ainsi, je ne pus que me mordre la lèvre inférieur. Je m'en voulais, mais ne pouvais pas encore en parler. Je voulais qu'ils n'aient pas le temps de réfléchir. Je voulais qu'ils soient mis face au fait accomplis.

Mais plus le temps fatidique arrivais plus j'avais du mal à tenir ma langue. Je soupira à mon tour, et repris mon sérieux. Je pouvais au moins écouter ce que mon amie avait à dire, n'est-ce pas?

- Vas-y, je t'écoute, dis-moi tout ce que tu as sur le cœur, finis-je par dire.
- Avoue-le, tu ne compte pas revenir avec-nous, n'est-ce pas?

Je fus pris au dépourvu. Je lança un regard énervé à Zwei, pensant que c'était elle qui avait trop parlé. Mais celle-ci semblait aussi perdu que moi.

- Ne t’énerve pas contre elle, elle n'as jamais rien dit, ajouta Baki.
- Allons, je ne vois pas de quoi tu parle. Balbutiais-je sachant pertinemment que j'étais pitoyable.
- Soit un minimum honnête pour une fois dans ta vie ! Tu comptais partir avec elle pour faire je ne sais trop quoi, et tu ne comptais nous le dire que lorsque nous partirions, n'est-ce pas? Pourquoi?

Je pris une profonde inspiration avant de répondre :

- Bon, je vais être honnête avec toi : je ne veux pas vous mettre plus en danger, surtout pour une raison aussi stupide. Je veux juste rencontrer ce Einz et chercher à comprendre son raisonnement, je veux comprendre pourquoi nous sommes aussi différents, car nous avons la même vision de la race humaine, et pourtant, nos actions sont tellement différente. Mais surtout, je veux aussi fuir ma vie actuelle, une vie lassante, et tellement ennuyeuse.
- Et as-tu pensé à ta famille et tes amis?
- Bien sûr, mais je suis un humain : une créature égoïste avant-tout. Je ne veux agir que pour moi même.
- Il n'as pas tord, ajouta Zwei tout en montrant un sourire forcé. Mais j'avoue le comprendre : je ne sais pas ce qu'est une famille, ni ce que sont des amis, mais je veux aussi en savoir plus. Einz ne m'as jamais dit ce qu'il souhaitait faire, et j'aimerais le savoir.

Je soupira, alors que Baki se cacha le visage. Je ne savais pas quel visage elle faisait, mais sa voix ne semblait pas trembler le moins du monde.

- C'est tout? C'est ça ta raison?
- Hein?

Je ne m'attendais pas vraiment à cette réaction. Baki retira ses mains, et me montra un sourire forcé cachant sa colère.

- Fais comme tu le voudra, mais ne t'attend pas à ce qu'on te laisse agir à ta guise ! Nightmare et Yami voulaient aussi te venir en aide. C'est Yami qui a été le premier à comprendre ton raisonnement, et ce fut aussi le premier à dire qu'il t'aiderait, que tu le veuille ou non. Et tu veux mon avis? C'était une résolution stupide. Mais la stupidité est contagieuse, car maintenant, nous avons tous décidé de rester pour t'aider, que tu le veuille ou non. Alors, va donc leur annoncer ton choix, au lieu de nous laisser affréter un navire que nous n'utiliserons pas tout de suite !
- Je...

Le regard froid de Baki me glaça le sang, et je n'eu d'autre choix que de lui obéir. Je me dirigea donc vers l’entrepôt.

Baki me regarda partir, avant de se tourner vers Zwei. Celle-ci s'étirait péniblement, tout en baillant.

- Et toi, tu ne comptais rien nous dire?
- Pour quoi faire? Rhist seul m'aurais suffis pour arriver à mes fins : vous êtes tous trop gentils pour ce que nous comptons faire. Rhist et Jakylla sont les seuls suffisamment sournois et malsain pour mettre en place des plan tel que celui que vous avez utilisé pour vider ce port.
- Donc, ça ne te gênais pas de mettre sa vie en danger?
- Pourquoi cela devrait-il me gêner? ce n'est qu'un humain ! L'important, c'est notre but.
- Donc tu ne le vois pas comme un ami?
- Bien sûr que non ! Ce serait comme voir une fourmi comme ton amie, c'est impossible pour moi !

Baki leva la tête vers le ciel, et soupira, avant de se jeter sur la jeune femme.

- Ce n'est pas gentil de nous comparer à des fourmis, je vais devoir te "punir" !

Zwei semblait térrifié.