Phenomenon D-999 - Chapitre 4

Le vent contre mes joues était anormalement chaud. Nous étions en hiver, sur le toit tranquillement en train d'attendre tout le monde sur, Baki nous noyant de propos graveleux, comme à son habitude.

Le temps passa et la nuit commença rapidement à tomber, mais il n'y avait nulle trace de nos amis revenant.
- Nous devrions aller les chercher, ça commence à faire un peu trop longtemps là... Dit Jakylla.
- D'accord, je t'accompagne, on te laisse garder les lieux, d'accord, Baki ? Demandais-je.
Baki, qui visiblement s'ennuyait, acquiesça d'un hochement de la tête. Elle regardait toujours la ruelle avec insistance, mais sa tête reposait négligemment sur la paume de sa main.

En moins de 10 minutes, Jakylla et moi étions déjà près à partir. Nous avions pris des vivres, des lampes de torches, des cordes, et des couteaux... Tout tenait dans des sacs que Jakylla avait récupéré pendant que j'étais inconscient. Je pensais qu'il avait sans doute bien fait, mais je trouvait ça peu agréable à porter.
- Bon, on peux y aller, tu n'as rien oublié? Demandais-je à Jakylla.
- Bien sûr, et toi, est-tu près? Tu ne veux pas faire tes derniers adieux à Baki ?
- Quoi, tu veux encore me tuer pour garder Yuuko uniquement pour toi?
- Chut, tu n'est pas censé être au courant ! Dit-il, un sourire évocateur le long des lèvres.
Sur ses paroles, nous furent tout deux pris d'un rire communicatif. Je pouvais voir un vrai sourire sur mon interlocuteur, une chose que je n’espérais pas voir en cette situation.
Lorsque notre rire se tues, nous nous lancions un regard évocateur, avant de partir d'un pas déterminé. Nous voulions tout les deux retrouver nos amis.

Après de longues heures de recherche nous ne trouvions toujours aucune traces de nos camarades, si ce n'est un bout de tissus accroché contre une tige de fer dépassant d'une poutre effondré. Un peu de sang se trouvait à proximité, mais cela ne nous permis pas de trouver une piste solide sur l'endroit où pouvais se trouver nos amis.

Cela faisait presque une heure que nous cherchions. Perdant un peu plus espoir de retrouver nos amis, nous marchions de moins en moins vite, nous furent choqué lorsqu'une voix résonna.
Bien entendu, il fus aisé de la reconnaître :
- Quelqu'un au secours !
Il s'agissait de la voix de Nightmare, reconnaissable entre mille.

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