NAME PENDING - Chapitre 6

Spoiler:

J'aimais entendre le son des vagues s'écrasant contre la berge. Le clapotis de l'eau, et le mouvement de va et vient qu'avait la vaste étendue d'eau. Pourquoi étais-je si obnubilé par cette vaste étendue? Je me le demandais moi même. C'était sans doute car je n'avais pas pus voir de paysage différent des immeubles en ruines depuis de nombreuses semaines.

J'avais envie de m'en approcher, mais je me retint. Je savais que j'avais une mission plus importante à accomplir avant tout : trouver un navire en état de naviguer, ou tout du moins un que nous pourrions réparer afin de naviguer, et quitter ce Japon qui s'était montré bien hostile à notre égard.

J'étais donc ici face à ce qui avait été un port dans la capitale, avec, à mes côté, Baki, Zwei et Nightmare. Je me tourna vers eux, et fis un sourire narquois. Bien entendu, je parla d'abord en français, puis en anglais pour que Zwei sache de quoi il s'agissait.

- Ne perdons pas de temps, je partirais faire diversion, perdant que Baki et Zwei partiront par le chemin gauche. N'oubliez pas de chercher une embarcation praticable, ou tout du moins des plaque de métaux en bon état.
- Pas de problème, j'en profiterais pour faire connaissance avec notre Tsundere, répondit Baki en arborant un sourire fier. N'est-ce pas, ma jolie?
- Qu'as-t-elle dit, demanda Zwei en gardant un œil méfiant en direction de Baki.
- Mieux vaudrait pour toi que tu ne le sache jamais. Maintenant, Night, toi tu devra profiter ma diversion pour longer la berge, quitte à te cacher dans l'eau si besoin est. Comme elles, tu devra chercher un navire en état de naviguer, bien que vu l’état des navire visibles d'ici, je ne porte pas de grands espoirs sur ta mission.
- C'est sympa comme conclusion... T'inquiète, je t'en trouverais un sans problème !

Suite à ses quelques échanges, nous nous séparions. Nous avions décidé que j'attaquerais, et attirerais les ennemie vers le Nord, où se trouvaient Yuuko, Gajeel, Mao, Kaylina et Yami. Je devais donc juste prier pour survivre jusqu'à cet entrepôt 32 au Nord.

Baki et Zwei partirent près de 10 minutes après mon départ, alors que je commençais à compter le nombre de mes ennemies.

J'en dénombra une bonne vingtaine, et décida donc qu'il serait plus judicieux d'en éliminer le maximum silencieusement dans un premier temps. Je pris donc mon couteau, et commença à escalader les containers qui se trouvaient dans les alentours.

J'attendit que le soldat le plus proche de moi s'isole des autres, avant de lui sauter dessus, et de l'égorger, avant même qu'il n'ait eu le temps de dire le moindre mot. Auparavant, j'aurais vomi après cet acte, mais j'avais bien changé entre temps : ce n'était pas le premier mutant que je tuais, et je savais que ce n'était pas le dernier.

Après avoir caché le corps du mieux que je pus, je grimpa à nouveau en haut du container le plus proche, et commença a avancer, accroupis. Je laissa passer l'un des gardes qui faisait sa ronde, et sauta le plus discrètement possible sur le container qui se trouvait de l'autre côté du passage.

Continuant à avancer de la sorte, je m'approcha d'un soldat isolé, et lui fis subir le même traitement que le soldat précédent.

Spoiler:

Je pensais pouvoir encore progresser ainsi, pendant un petit moment, mais au bout d'une dizaine de minutes, un garde placé en haut d'un container m’aperçut, et lança l'alerte.

Je jura longtemps, tout en me saisissant du fusil d'une de mes victimes. J'étais toujours en haut des containers, j'avais donc un certain avantage stratégique, mais je ne pouvais pas en profiter pour le moment : tout les gardes présents commençaient à s'attrouper dans ma direction.

Je courrais de toutes mes forces, tout en vidant mon chargeur sur les gardes en contrebas que je croisais au passage. ainsi, j'en tua trois, avant qu'un ordre ne fus lancé : tout les gardes commencèrent à grimper sur les containers, et à se diriger dans ma direction.

Ayant perdu mon avantage stratégique, je couru en direction d'un garde qui était en train de recharger son fusil. Je l'égorgea avec mon couteau de chasse, et sauta en contrebat, tout en l'emportant avec moi.

Je me rattrapa en faisant une roulade, puis agrippa le cadavre, afin de l'utiliser comme un bouclier. Les mutant présents ne comprenaient pas ma manœuvre, et n'osaient pas tirer : grand bien leur fis, j'en profita pour en plomber deux autre à mon tour, et ainsi me libérer un passage vers l’entrepôt 32.

Je m'en étais rendu compte avec Zwei, mais ils faisaient tous preuve d'une certaine naïveté, et avaient du mal à comprendre tout ce qui sortait de leurs habitudes et de leurs prédictions. Du coup, ils ne savaient pas la plupart du temps comment réagir lorsqu'on prenait le cadavre d'un des leurs comme bouclier.

Lorsque j'arriva à l'entrepôt, il n'en restait plus qu'une dizaine à mes trousse, mais l'un d'eux arriva à me loger une balle dans le dos, entre deux côtes, je poussa un cri de douleurs tout en continuant à courir tant bien que mal en direction du fond de l'entrepôt.

- Bordel, c'est quand vous voulez !

En entendant ma supplication, plusieurs explosions retentirent, faisant voler les lambeaux de chaire, et couvrant les cris d'agonie de mes adversaire. Du sang se répandit partout dans la salle, et tomba même sur mon visage. Je ne savais comment réagir, alors, je me mis à rigoler en voyant les cadavres mutilés apparaître, lorsque la fumée se dissipa.

Mais l'un d'eux avait survécu : il se trouvait près de moi, et se rua sur moi, visiblement décidé à en finir avec moi. Ce n'était pas bien grave, c'était prévu dans la marge d’erreur : Yami et Kaylina se dirrigèrent en direction des cadavres, alors que les autres venaient dans ma direction.

Mais alors que je rigolait tel un dément, je resta au sol, et fit un mouvement circulaire que mon adversaire ne semblait pas avoir prévu : ma jambe faucha les sienne, et le fis s'effondrer au sol. J'en profita pour le maintenir au sol, et lui prendre son pistolet, que je vida dans sa tête.

Je rigolais toujours. Mais ce n'était pas un rire heureux : j'étais terrifié par ce spectacle, et ne savait simplement pas comment réagir.

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