NAME PENDING - Chapitre 5

Spoiler:

La terre meuble devenait boueuse sous l'effet de la pluie qui tombait lourdement.

Depuis combien de temps marchaient-ils sous cette averse? Pourquoi où qu'elle pose ses yeux, elle ne voyait que de la terre impropre à la culture, des cadavres en décomposition, des flaques de sang et des carnassiers se repaître des restes de ceux qui devaient avoir aussi tenté de s'enfuir par le passé? Elle était à bouts de forces, mais je pouvais pas se reposer : pour elle se serait signer son arrêt de mort.

Elle commençait à entendre les glapissements, et les aboiements des chien venir de la directions dont ils venaient. Bien qu'il ne s'agissait que de chien, elle avait déjà vu de quoi ils étaient capable par le passé, lorsque son adversaire refusa de se soumettre aux expérience des scientifiques. Du peu qu'elle avait réussi à comprendre, il ne s'agissait pas de chien normaux, car c'étaient leurs prédécesseurs, ceux sur lesquels ils avaient fait des expérience avant de passer aux expériences humaines.

Malgré sa fatigue, elle courrait, suivie par Einz et la centaine d'autres modifié qui avaient fuis à leurs cotés. Elle ne voulait pas avoir à faire à eux, car elle savait que l'affrontement terminerait en un horrible carnage...

Mais plus elle courrait, et plus elle se rendit compte que l'affrontement serait inévitable : leurs poursuivants gagnaient du terrain à chaque secondes, alors qu'eux s'épuisaient un peu plus à chaque pas. Toutes les minutes, l'un d'eux s’effondrait dans la boue et était abandonné par les autres. Ils ne voulaient pas mettre en péril leur vie pour celle de quelqu'un qu'ils auraient dût tuer s'ils étaient resté sur place, c'était logique.

- Zwei, on dirait que le paysage change un peu plus loin, tu arrive à voir ce qui nous fait face? Demanda Einz visiblement à bout de souffle.
- Attend quelques secondes... On dirais... de l'eau? Je ne vois que de l'eau, rien de plus !
- Vraiment? je croyais que la terre s'étendais à perte de vue une fois dehors, remarqua Einz troublé par la nouvelle.

Lorsqu'ils arrivèrent près de l'eau, ils remarquèrent que l'étendue d'eau s'étendait à perte de vue, et qu'ils n'avaient aucun moyen de traverser l'étendue d'eau. De plus, un peu plus loin à droite et à gauche, ils pouvaient voir de hauts murs qui continuaient jusque dans l'eau.

Zwei compris qu'il ne servait à rien de continuer : même une fois sortie, elle ne pouvait pas fuir... Elle commença à sombrer dans le désespoir. Mais Einz ne sembla pas perdre espoir.

- Bon, nous devrons rebrousser chemin... Changement de plan, les gars ! On va d'abord se débarrasser de ses saletés de clebs, puis ont prendra le contrôle de l'institut !
- T'a pété un câble? Nous n'avons pas d'arme, et tu as bien vus toutes les armes dont ils disposent? Tu nous fera tous tuer, grogna Zwei.
- Nous n'avons pas plus de choix : nous ne pouvons pas fuir par là... Mais si nous réussissons ne serait-ce qu'à prendre le contrôle du lieu où ils stockent leurs armes, nous devrions pouvoir mener à bien ce plan.

Zwei sentait que rien n'allait se passer comme il le souhaitait, mais elle n'avais pas de meilleur solution. Aussi choisi-t-elle de suivre ses recommandation.

Lorsque les chien arrivèrent, ils se ruèrent sur le groupe de fuyant, et déchiquetèrent les plus malchanceux d'eux.

Le sang gicla, les cris d'agonie se levèrent, les tripes se rependirent mêles à la bile, alors que certains cherchaient à étouffer leurs asseyant. Les modifiés se mirent à riposter, crevant les yeux, étouffant de leurs bras musclé par les épreuves que leurs avaient obligés à subir les scientifiques, griffant de leurs longs ongles les molosses.

Malgré la pluie battante, Zwei n'avait pas froid : au contraire, alors qu'elle hurlait tout en frappant d'un coup de poing parfaitement maîtrisé son adversaire, elle sentait une chaleur l'envahir. C'était la première fois qu'elle se battait sans qu'on lui injecte du D-999, et du coup, elle ressentait les os se brisant du molosse, la chair musculeuse, se raffermir alors qu'elle frappait de toutes ses forces, l’haleine fétide de la bête alors qu'elle reculait tout en boitant. C'était la première fois qu'elle pouvait ressentir ce genre de chose avec une telle intensité tout en se battant.

Elle continua à se battre.

Elle voulait vivre, et pouvoir voir ce à quoi ressemblait le monde extérieur dont avait tant parlé Einz.

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